Actes des Apôtres

Montre de Chapitre Verse à Chapitre Verse
[...]   La parole de Dieu se répandait de plus en plus, le nombre des disciples augmentait beaucoup à Jérusalem, et une grande foule de sacrificateurs obéissaient à la foi.   [...]

Actes des Apôtres: chapitre 6, verse 7

Chapitre 22, verse 10 - Chapitre 23, verse 9

10 Et le Seigneur me dit : Lève-toi, va à Damas, et là on te dira tout ce que tu dois faire.
11 Comme je ne voyais rien, à cause de l’éclat de cette lumière, ceux qui étaient avec moi me prirent par la main, et j’arrivai à Damas.
12 Or, un nommé Ananias, homme pieux selon la loi, et de qui tous les Juifs demeurant à Damas rendaient un bon témoignage, vint se présenter à moi,
13 et me dit : Saul, mon frère, recouvre la vue. Au même instant, je recouvrai la vue et je le regardai.
14 Il dit : Le Dieu de nos pères t’a destiné à connaître sa volonté, à voir le Juste, et à entendre les paroles de sa bouche
15 car tu lui serviras de témoin, auprès de tous les hommes, des choses que tu as vues et entendues.
16 Et maintenant, que tardes-tu ? Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur.
17 De retour à Jérusalem, comme je priais dans le temple, je fus ravi en extase,
18 et je vis le Seigneur qui me disait : Hâte-toi, et sors promptement de Jérusalem, parce qu’ils ne recevront pas ton témoignage sur moi.
19 Et je dis : Seigneur, ils savent eux-mêmes que je faisais mettre en prison et battre de verges dans les synagogues ceux qui croyaient en toi, et que,
20 lorsqu’on répandit le sang d’Étienne, ton témoin, j’étais moi-même présent, joignant mon approbation à celle des autres, et gardant les vêtements de ceux qui le faisaient mourir.
21 Alors il me dit : Va, je t’enverrai au loin vers les nations....
22 Ils l’écoutèrent jusqu’à cette parole. Mais alors ils élevèrent la voix, disant : Ote de la terre un pareil homme ! Il n’est pas digne de vivre.
23 Et ils poussaient des cris, jetaient leurs vêtements, lançaient de la poussière en l’air.
24 Le tribun commanda de faire entrer Paul dans la forteresse, et de lui donner la question par le fouet, afin de savoir pour quel motif ils criaient ainsi contre lui.
25 Lorsqu’on l’eut exposé au fouet, Paul dit au centenier qui était présent : Vous est-il permis de battre de verges un citoyen romain, qui n’est pas même condamné ?
26 À ces mots, le centenier alla vers le tribun pour l’avertir, disant : Que vas-tu faire ? Cet homme est Romain.
27 Et le tribun, étant venu, dit à Paul : Dis-moi, es-tu Romain ? Oui, répondit-il.
28 Le tribun reprit : C’est avec beaucoup d’argent que j’ai acquis ce droit de citoyen. Et moi, dit Paul, je l’ai par ma naissance.
29 Aussitôt ceux qui devaient lui donner la question se retirèrent, et le tribun, voyant que Paul était Romain, fut dans la crainte parce qu’il l’avait fait lier.
30 Le lendemain, voulant savoir avec certitude de quoi les Juifs l’accusaient, le tribun lui fit ôter ses liens, et donna l’ordre aux principaux sacrificateurs et à tout le sanhédrin de se réunir
Chapitre 23
1 Paul, les regards fixés sur le sanhédrin, dit : Hommes frères, c’est en toute bonne conscience que je me suis conduit jusqu’à ce jour devant Dieu...
2 Le souverain sacrificateur Ananias ordonna à ceux qui étaient près de lui de le frapper sur la bouche.
3 Alors Paul lui dit : Dieu te frappera, muraille blanchie ! Tu es assis pour me juger selon la loi, et tu violes la loi en ordonnant qu’on me frappe !
4 Ceux qui étaient près de lui dirent : Tu insultes le souverain sacrificateur de Dieu !
5 Et Paul dit : Je ne savais pas, frères, que ce fût le souverain sacrificateur
6 Paul, sachant qu’une partie de l’assemblée était composée de sadducéens et l’autre de pharisiens, s’écria dans le sanhédrin : Hommes frères, je suis pharisien, fils de pharisiens
7 Quand il eut dit cela, il s’éleva une discussion entre les pharisiens et les sadducéens, et l’assemblée se divisa.
8 Car les sadducéens disent qu’il n’y a point de résurrection, et qu’il n’existe ni ange ni esprit, tandis que les pharisiens affirment les deux choses.
9 Il y eut une grande clameur, et quelques scribes du parti des pharisiens, s’étant levés, engagèrent un vif débat, et dirent : Nous ne trouvons aucun mal en cet homme