Chapitre 25, verse 25 - Chapitre 26, verse 10
25
Pour moi, ayant reconnu qu’il n’a rien fait qui mérite la mort, et lui-même en ayant appelé à l’empereur, j’ai résolu de le faire partir.
26
Je n’ai rien de certain à écrire à l’empereur sur son compte
27
Car il me semble absurde d’envoyer un prisonnier sans indiquer de quoi on l’accuse.
Chapitre 26
1
Agrippa dit à Paul : Il t’est permis de parler pour ta défense. Et Paul, ayant étendu la main, se justifia en ces termes :
2
Je m’estime heureux, roi Agrippa, d’avoir aujourd’hui à me justifier devant toi de toutes les choses dont je suis accusé par les Juifs,
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car tu connais parfaitement leurs coutumes et leurs discussions. Je te prie donc de m’écouter avec patience.
4
Ma vie, dès les premiers temps de ma jeunesse, est connue de tous les Juifs, puisqu’elle s’est passée à Jérusalem, au milieu de ma nation.
5
Ils savent depuis longtemps, s’ils veulent le déclarer, que j’ai vécu pharisien, selon la secte la plus rigide de notre religion.
6
Et maintenant, je suis mis en jugement parce que j’espère l’accomplissement de la promesse que Dieu a faite à nos pères,
7
et à laquelle aspirent nos douze tribus, qui servent Dieu continuellement nuit et jour. C’est pour cette espérance, ô roi, que je suis accusé par des Juifs !
8
Quoi ! vous semble-t-il incroyable que Dieu ressuscite les morts ?
9
Pour moi, j’avais cru devoir agir vigoureusement contre le nom de Jésus de Nazareth.
10
C’est ce que j’ai fait à Jérusalem. J’ai jeté en prison plusieurs des saints, ayant reçu ce pouvoir des principaux sacrificateurs, et, quand on les mettait à mort, je joignais mon suffrage à celui des autres.