Actes des Apôtres

Montre de Chapitre Verse à Chapitre Verse
[...]   Simon lui-même crut, et, après avoir été baptisé, il ne quittait plus Philippe, et il voyait avec étonnement les miracles et les grands prodiges qui s’opéraient.   [...]

Actes des Apôtres: chapitre 8, verse 13

Chapitre 25, verse 6 - Chapitre 26, verse 7

6 Festus ne passa que huit à dix jours parmi eux, puis il descendit à Césarée. Le lendemain, s’étant assis sur son tribunal, il donna l’ordre qu’on amenât Paul.
7 Quand il fut arrivé, les Juifs qui étaient venus de Jérusalem l’entourèrent, et portèrent contre lui de nombreuses et graves accusations, qu’ils n’étaient pas en état de prouver.
8 Paul entreprit sa défense, en disant : Je n’ai rien fait de coupable, ni contre la loi des Juifs, ni contre le temple, ni contre César.
9 Festus, désirant plaire aux Juifs, répondit à Paul : Veux-tu monter à Jérusalem, et y être jugé sur ces choses en ma présence ?
10 Paul dit : C’est devant le tribunal de César que je comparais, c’est là que je dois être jugé. Je n’ai fait aucun tort aux Juifs, comme tu le sais fort bien.
11 Si j’ai commis quelque injustice, ou quelque crime digne de mort, je ne refuse pas de mourir
12 Alors Festus, après avoir délibéré avec le conseil, répondit : Tu en as appelé à César
13 Quelques jours après, le roi Agrippa et Bérénice arrivèrent à Césarée, pour saluer Festus.
14 Comme ils passèrent là plusieurs jours, Festus exposa au roi l’affaire de Paul, et dit : Félix a laissé prisonnier un homme
15 contre lequel, lorsque j’étais à Jérusalem, les principaux sacrificateurs et les anciens des Juifs ont porté plainte, en demandant sa condamnation.
16 Je leur ai répondu que ce n’est pas la coutume des Romains de livrer un homme avant que l’inculpé ait été mis en présence de ses accusateurs, et qu’il ait eu la faculté de se défendre sur les choses dont on l’accuse.
17 Ils sont donc venus ici, et, sans différer, je m’assis le lendemain sur mon tribunal, et je donnai l’ordre qu’on amenât cet homme.
18 Les accusateurs, s’étant présentés, ne lui imputèrent rien de ce que je supposais
19 ils avaient avec lui des discussions relatives à leur religion particulière, et à un certain Jésus qui est mort, et que Paul affirmait être vivant.
20 Ne sachant quel parti prendre dans ce débat, je lui demandai s’il voulait aller à Jérusalem, et y être jugé sur ces choses.
21 Mais Paul en ayant appelé, pour que sa cause fût réservée à la connaissance de l’empereur, j’ai ordonné qu’on le gardât jusqu’à ce que je l’envoyasse à César.
22 Agrippa dit à Festus : Je voudrais aussi entendre cet homme. Demain, répondit Festus, tu l’entendras.
23 Le lendemain donc, Agrippa et Bérénice vinrent en grande pompe, et entrèrent dans le lieu de l’audience avec les tribuns et les principaux de la ville. Sur l’ordre de Festus, Paul fut amené.
24 Alors Festus dit : Roi Agrippa, et vous tous qui êtes présents avec nous, vous voyez cet homme au sujet duquel toute la multitude des Juifs s’est adressée à moi, soit à Jérusalem, soit ici, en s’écriant qu’il ne devait plus vivre.
25 Pour moi, ayant reconnu qu’il n’a rien fait qui mérite la mort, et lui-même en ayant appelé à l’empereur, j’ai résolu de le faire partir.
26 Je n’ai rien de certain à écrire à l’empereur sur son compte
27 Car il me semble absurde d’envoyer un prisonnier sans indiquer de quoi on l’accuse.
Chapitre 26
1 Agrippa dit à Paul : Il t’est permis de parler pour ta défense. Et Paul, ayant étendu la main, se justifia en ces termes :
2 Je m’estime heureux, roi Agrippa, d’avoir aujourd’hui à me justifier devant toi de toutes les choses dont je suis accusé par les Juifs,
3 car tu connais parfaitement leurs coutumes et leurs discussions. Je te prie donc de m’écouter avec patience.
4 Ma vie, dès les premiers temps de ma jeunesse, est connue de tous les Juifs, puisqu’elle s’est passée à Jérusalem, au milieu de ma nation.
5 Ils savent depuis longtemps, s’ils veulent le déclarer, que j’ai vécu pharisien, selon la secte la plus rigide de notre religion.
6 Et maintenant, je suis mis en jugement parce que j’espère l’accomplissement de la promesse que Dieu a faite à nos pères,
7 et à laquelle aspirent nos douze tribus, qui servent Dieu continuellement nuit et jour. C’est pour cette espérance, ô roi, que je suis accusé par des Juifs !