Actes des Apôtres

Montre de Chapitre Verse à Chapitre Verse
[...]   Il avait quatre filles vierges qui prophétisaient.   [...]

Actes des Apôtres: chapitre 21, verse 9

Chapitre 26, verse 17 - Chapitre 27, verse 29

17 Je t’ai choisi du milieu de ce peuple et du milieu des païens, vers qui je t’envoie,
18 afin que tu leur ouvres les yeux, pour qu’ils passent des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu, pour qu’ils reçoivent, par la foi en moi, le pardon des péchés et l’héritage avec les sanctifiés.
19 En conséquence, roi Agrippa, je n’ai point résisté à la vision céleste :
20 à ceux de Damas d’abord, puis à Jérusalem, dans toute la Judée, et chez les païens, j’ai prêché la repentance et la conversion à Dieu, avec la pratique d’œuvres dignes de la repentance.
21 Voilà pourquoi les Juifs se sont saisis de moi dans le temple, et ont tâché de me faire périr.
22 Mais, grâce au secours de Dieu, j’ai subsisté jusqu’à ce jour, rendant témoignage devant les petits et les grands, sans m’écarter en rien de ce que les prophètes et Moïse ont déclaré devoir arriver,
23 savoir que le Christ souffrirait, et que, ressuscité le premier d’entre les morts, il annoncerait la lumière au peuple et aux nations.
24 Comme il parlait ainsi pour sa justification, Festus dit à haute voix : Tu es fou, Paul ! Ton grand savoir te fait déraisonner.
25 Je ne suis point fou, très excellent Festus, répliqua Paul
26 Le roi est instruit de ces choses, et je lui en parle librement
27 Crois-tu aux prophètes, roi Agrippa ?... Je sais que tu y crois.
28 Et Agrippa dit à Paul : Tu vas bientôt me persuader de devenir chrétien !
29 Paul répondit : Que ce soit bientôt ou que ce soit tard, plaise à Dieu que non seulement toi, mais encore tous ceux qui m’écoutent aujourd’hui, vous deveniez tels que je suis, à l’exception de ces liens !
30 Le roi, le gouverneur, Bérénice, et tous ceux qui étaient assis avec eux se levèrent,
31 et, en se retirant, ils se disaient les uns aux autres : Cet homme n’a rien fait qui mérite la mort ou la prison.
32 Et Agrippa dit à Festus : Cet homme pouvait être relâché, s’il n’en eût pas appelé à César.
Chapitre 27
1 Lorsqu’il fut décidé que nous nous embarquerions pour l’Italie, on remit Paul et quelques autres prisonniers à un centenier de la cohorte Auguste, nommé Julius.
2 Nous montâmes sur un navire d’Adramytte, qui devait côtoyer l’Asie, et nous partîmes, ayant avec nous Aristarque, Macédonien de Thessalonique.
3 Le jour suivant, nous abordâmes à Sidon
4 Partis de là, nous longeâmes l’île de Chypre, parce que les vents étaient contraires.
5 Après avoir traversé la mer qui baigne la Cilicie et la Pamphylie, nous arrivâmes à Myra en Lycie.
6 Et là, le centenier, ayant trouvé un navire d’Alexandrie qui allait en Italie, nous y fit monter.
7 Pendant plusieurs jours nous naviguâmes lentement, et ce ne fut pas sans difficulté que nous atteignîmes la hauteur de Cnide, où le vent ne nous permit pas d’aborder. Nous passâmes au-dessous de l’île de Crète, du côté de Salmone.
8 Nous la côtoyâmes avec peine, et nous arrivâmes à un lieu nommé Beaux Ports, près duquel était la ville de Lasée.
9 Un temps assez long s’était écoulé, et la navigation devenait dangereuse, car l’époque même du jeûne était déjà passée.
10 C’est pourquoi Paul avertit les autres, en disant : Ô hommes, je vois que la navigation ne se fera pas sans péril et sans beaucoup de dommage, non seulement pour la cargaison et pour le navire, mais encore pour nos personnes.
11 Le centenier écouta le pilote et le patron du navire plutôt que les paroles de Paul.
12 Et comme le port n’était pas bon pour hiverner, la plupart furent d’avis de le quitter pour tâcher d’atteindre Phénix, port de Crète qui regarde le sud-ouest et le nord-ouest, afin d’y passer l’hiver.
13 Un léger vent du sud vint à souffler, et, se croyant maîtres de leur dessein, ils levèrent l’ancre et côtoyèrent de près l’île de Crète.
14 Mais bientôt un vent impétueux, qu’on appelle Euraquilon, se déchaîna sur l’île.
15 Le navire fut entraîné, sans pouvoir lutter contre le vent, et nous nous laissâmes aller à la dérive.
16 Nous passâmes au-dessous d’une petite île nommée Clauda, et nous eûmes de la peine à nous rendre maîtres de la chaloupe
17 après l’avoir hissée, on se servit des moyens de secours pour ceindre le navire, et, dans la crainte de tomber sur la Syrte, on abaissa les voiles. C’est ainsi qu’on se laissa emporter par le vent.
18 Comme nous étions violemment battus par la tempête, le lendemain on jeta la cargaison à la mer,
19 et le troisième jour nous y lançâmes de nos propres mains les agrès du navire.
20 Le soleil et les étoiles ne parurent pas pendant plusieurs jours, et la tempête était si forte que nous perdîmes enfin toute espérance de nous sauver.
21 On n’avait pas mangé depuis longtemps. Alors Paul, se tenant au milieu d’eux, leur dit : Ô hommes, il fallait m’écouter et ne pas partir de Crète, afin d’éviter ce péril et ce dommage.
22 Maintenant je vous exhorte à prendre courage
23 Un ange du Dieu à qui j’appartiens et que je sers m’est apparu cette nuit,
24 et m’a dit : Paul, ne crains point
25 C’est pourquoi, ô hommes, rassurez-vous, car j’ai cette confiance en Dieu qu’il en sera comme il m’a été dit.
26 Mais nous devons échouer sur une île.
27 La quatorzième nuit, tandis que nous étions ballottés sur l’Adriatique, les matelots, vers le milieu de la nuit, soupçonnèrent qu’on approchait de quelque terre.
28 Ayant jeté la sonde, ils trouvèrent vingt brasses
29 Dans la crainte de heurter contre des écueils, ils jetèrent quatre ancres de la poupe, et attendirent le jour avec impatience.